Premier jour sur le toit... ( Pv Ryûku )

Ayame venait juste de sortir du bus et déjà elle se sentait mal à l'aise. Angoissée. Un terrible mal lui prit au ventre. Grimaçant, la jeune fille mit ses sacs sur ses épaules et avança. Le chiot gigotait dans ses bras et la jeune blonde fini par le mettre à terre. Elle continua d'avancer vers l’Académie et après plusieurs minutes, elle y pénétra. On l'accueillit les bras ouvert.

« Bonjour et Bienvenue mademoiselle ! Vous devez être Ayame Kurosu ?
-Oui, c'est moi.. »

La jeune blonde dévisagea la dame qui venait de l'accueillir. Celle – ci lui demanda de la suivre et elle s'obligea à y aller. Elle remarqua bien vite qu'il y avait un toit plat. Ayame sourit. C'est la qu'elle irait dès qu'on lui aura montrer l'Académie. Oui, pas question d'aller en cours aujourd'hui !

Quelques minutes plus tard, la dame qui l'accompagnait lui montra les classes, la salle des profs, les dortoirs tout en précisant qu'il était « interdit » d'aller dans ceux des garçons sans permission d'un surveillant. Par la suite, ce fut le réfectoire, les salles de sport, de musique et d'art. Puis suivit les salles ou les différentes options se faisait. Par la suite, direction la salle événementiel. Quand la jeune adolescente y mit les pieds, elle fut prise comme par une sorte de dégoût. Elle s'imaginait déjà avec une robe et grimaça. Elle en sorti vite et remarqua à quelques centimètre d'elle, le chiot qui la regardait en balançant sa petite queue. Ayame se jeta sur lui et le cacha sous sa veste. La dame la regarda bizarrement et lui demanda de la suivre. Elles s'arrêtèrent toute les deux devant une porte. Sur celle – ci il y avait mit : « Direction ». La dame parti et Ayame ne voulant en aucun cas aller voir la direction en profita pour partir ni vu ni connu.

Après dix voir vingt minutes de marche, la blonde remarqua un escalier montant vers une porte fermée. Curieuse elle les monta quatre à quatre. Au fois en haut elle pria pour qu'elle soit ouverte, et par chance elle l'était. Ayame l'ouvrit et à son plaisir, cette porte donnait sur le toit de l'établissement. Elle y fit quelques pas et déjà, elle se senti mieux. Ce fut un vrai bonheur pour elle de sentir le vent caresser son visage. Elle ferma les yeux et se rappela, que sous sa veste un chiot y était cacher. Alors elle l'ouvrit et il put respirer comme il faut.

« Tu n'as pas de collier, ni de puce, rien... J'en déduis que tu n'as pas de maître. Donc... je vais te garder jusqu’à – ce que tu en trouves un. »

Elle se sentait bête de parlé à un chien. Elle avança vers le bord et s'appuya sur la barrière. Des étudiants entraient et sortaient de l'académie. Ayame les enviait de connaître l'académie ainsi. Elle soupira et ferma les yeux.

« Oh...Excuse-moi si je te dérange. »

Ayame était toujours les yeux fermé, appuyée sur la barrière, le chiot de ses bras. Elle ouvrit enfin les yeux quand elle entendit des étudiants huant un jeune garçon. Elle soupira. Elle fit une grimace quand elle vit que non seulement des filles se mettait devant lui, mais quand plus elles étaient presque sur lui. Elle qui n'aimait pas vivre dans la foule, le jeune garçon était servit ! Ayame l'observa depuis le toit, et le jeune garçon accéléra le pas pour atteindre le bâtiment principal. Les yeux de la jeune fille descendirent vers ses bras et fixèrent le chiot de couleur noir et fauve. Pour la première fois, une larme coula le long de sa joue. Ce petit animal, dormant dans ses bras, lui tenant chaud ressemblait tellement à Rex. Rex, il avait couru à coté d'elle, il avait fêté pendant 8 ans les anniversaires d'Ayame, il jouait avec, l'accompagnait à l'école et l'attendait à sa sortie. Rex, on lui avait offert à ses deux ans. Il parait qu'elle lui avait tirer les oreilles, et que malgré ça, le chiot qu'était Rex avait tout de même voulu dormir avec la petite fille qu'était Ayame. Tout les jours, son chien la mettait d'excellente humeur. Il lui donnait la force d'aller en cours, d'avancer vers l'avant. Mais c'était avant... Car le jour de ses dix ans, son rêve, son compte de fée, sa vie enfantine s'arrêta quand les deux abrutis que quelques heures plus tôt avant de venir à le Neko Academy tuèrent sont chien, son fidèle compagnon, son meilleur ami. A ce moment, elle avait changé du tout au tout. Caractère, apparence, tout. Elle laissa pousser ses cheveux, et se renferma sur elle. Mais, ce n'était pas le moment de pensé au passé ! C'était fini ! Elle soupira, ravala cette tristesse qui venait de se réveiller et sécha la dernière larme. Le chiot se réveilla, et Ayame sourit. L'animal de quelques centimètre la lécha aux mains et commença à mordiller le bouton de sa veste. La jeune fille rit de bon coeur. Si ses parents auraient été là, ils auraient pleuré de joie !

« Et si... je te nommais Rex ? »

A croire qu'il avait comprit, le chiot remua la queue et lécha de nouveau la blonde aux yeux rougeâtre. Puis elle entendit la porte s'ouvrir et une voix « d'homme » dire :

« Ho ... Excuse moi si je te dérange. »

La jeune fille soupira et se retourna. Le garçon voulu partir, mais Ayame voulait au moins connaître quelqu'un, alors elle engagea si l'on peut dire, la conversation avec un ton gentil, mais faux bien sûr !

« Ho ! Bonjour ! Tu ne me déranges pas... je n'ai rien à faire de toute façon, sauf me réfugiée ici... »

Elle baissa la tête et sourit avant de serrer les dents.

« Ho ! Bonjour ! Tu ne me déranges pas... je n'ai rien à faire de toute façon, sauf me réfugiée ici... »

« Je constate que je ne suis pas le seul à trouver refuge sur le toit. »

« Je m’appelle Yutaka Ryûku, et toi ? »

Ayame regardait le jeune homme, quand il se retourna, elle fit les yeux rond. Qui aurait cru qu'il y avait des gars aussi mignon ici ? Sûrement pleins de monde... La jeune fille sourit puis posa son regarde sur le sol. Le chiot y était assit remuant la queue comme pour dire : « Tu joues avec moi ? » Alors, la jeune fille, lui lança un regard noir sans le vouloir. Le chiot en la voyant ainsi baissa les oreilles et sa mignonne petite tête suivit. Quant au jeune homme, il hésita à avancer puis se mit à la barrière. Ayame le suivit des yeux et se retourna pour balayer une nouvelle fois la cours de ses yeux rougeâtre. Dans son dernier établissement, elle était souvent seule, et surtout, souvent sur le toit. Bien sûr, personne ne venait la déranger, mais aujourd'hui, c'était tout le contraire, mais elle ne l'avait pas dit pour ne pas paraître désagréable son premier jour. Elle fixa le jeune homme un moment puis le regarda de haut en bas. Quelques secondes avant, il avait dit qu'il n'était pas le seul à venir se réfugier ici.

« Se réfugier ? Pourquoi... ha oui, il est vrai qu'il c'est fait huer... » Pensa t-elle . Elle fit un léger sourire non voulu. A ce moment, Ayame se dégouttait elle même d'être si gentille et de ne pas lui avoir déjà dit de partir. Pour finir, ce fut le jeune homme qui engagea la conversation. Il se présenta sous le nom de Yukata Ryûku. Comparé aux autres étudiants qui avaient l'air de le connaître, la jeune fille pouvait chercher autant qu'elle veut dans sa mémoire, elle n'avait jamais entendu son nom. Mais il est vrai que dans un village paumé au milieu de nul part, on n'est jamais au courant de quoi que ce soit. Ayame pencha la tête en arrière soupira et se mit à regarder les nuages avancer petit à petit. Allait – elle dire un faut prénom ? Ou allait – elle dire son véritable prénom et nom ? Elle opta pour la deuxième solution.

« Ayame...Ayame Kurosu c'est ... mon nom. Enfin, c'est moi quoi. »

Elle le fixa de nouveau puis fit un sourire forcé. Le chiot aboya et la jeune blonde déposa son regard son l'animal. Il remuait de nouveau la queue, et elle le prit dans ses bras.

« Dis... pourquoi on te... huait tout à l'heure ? Enfin... si ce n'est pas indiscret ! »

Elle se sentait bête... vraiment très bête ! Qui irait demander ça à quelqu'un qu'on connaît à peine ? Faut croire qu'elle, elle le fait. Ayame ferma les yeux comme pour effacer la phrase qu'elle venait de dire. Rah ! Elle en avait marre ! Être gentille, c'est pas sont truc ! Pour la peine, ça la démangeait, elle en avait vraiment marre. Elle secoua la tête comme pour se dire : « t’inquiète hein... bientôt tu descendra ou l'ennuiera ! »

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